« La certification Qualiopi sera remise Ă plat, car elle nâassure pas la fonction qui lui Ă©tait confĂ©rĂ©e. », voici ce que lâon a pu lire dans le compte-rendu du Conseil des Ministres du 28 Avril 2025.
SĂ©rieusement đ±
Surprise par cette déclaration, je souhaitais rappeler que depuis 2020, Qualiopi a permis de structurer, clarifier et de professionnaliser un secteur auparavant peu encadré. Bref, elle a fait « le ménage » dans un secteur parfois en roue libre.
Certes, Qualiopi a ses limites : elle ne peut pas tout dĂ©tecter, ni empĂȘcher les abus.
Alors oui, elle ne fait pas de miracles.
Mais la qualifier dâĂ©chec !
Ce nâest juste pas un super-hĂ©ros en cape (comme lâĂ©crirait la Squad QualitĂ©)
đ Le vrai souci ?
Ce nâest pas Qualiopi, mais lâillusion quâun simple outil de certification suffit Ă rĂ©guler un systĂšme. De croire quâun audit tous les 18 mois peut remplacer une prĂ©sence active sur le terrain. Comme si un permis de conduire empĂȘchait les accrochages đȘȘ đ
En somme, il est plus juste de questionner les mĂ©canismes de contrĂŽle global, plutĂŽt que de rejeter la faute sur un outil qui, bien quâimparfait, a apportĂ© des avancĂ©es concrĂštes.
Alors, ne jetons pas lâoutil, repensons le systĂšme đĄ